Porteur de bien des espoirs, à une époque où la BD connaît un véritable essor, le studio Vandersteen fut inauguré  en 1952.  Alors que sa renommée s’élargit, Vandersteen se retrouve véritablement submergé par l’accroissement de ses obligations.  Au bord de l’épuisement, il doit faire appel à des assistants qui le libèreront de certains travaux.  C’est en effet, à cette même époque que cet infatigable créateur lance de nouvelles séries, telles, les Joyeux Lurons, le cirque Zim Boum, les farces de Monsieur Lambique. . . 



















Mais ne voulant pas se limiter à la seule BD humoristique, il crée aussi des séries plus réalistes comme Bessy, Le Chevalier Rouge, Karl May, Biggles . . .  

Avec autant de séries, le travail s’accumule très vite.  L’idée du studio était donc la mieux adaptée pour satisfaire à la demande.  En créant son propre studio, Vandersteen se montre très prévoyant en s’entourant de nombreux dessinateurs de talent qui vont permettre d’assurer une production régulière  et une pérennité à de nombreuses séries.  Très rapidement, le studio est à son tour submergé de travail.  Les collaborateurs deviennent de plus en plus nombreux.   Parmi eux, Paul GEERTS fait partie des plus efficaces.  Entré dans l’équipe en 1968, il concevra et dessinera lui-même les albums de Bob et Bobette dès 1974.    Avec l’important travail accompli par le studio, la réputation de Vandersteen s’étend progressivement sur toute l’Europe.  Les aventures de Bob et Bobette paraissent régulièrement.  Cette régularité apporte  à son génial créateur une popularité sans cesse croissante. 


En créant son studio, Willy Vandersteen savait que le respect d’un rythme soutenu de parution était nécessaire pour gagner une grande notoriété.  Une bande dessinée publiée au rythme d’une planche par mois ne peut escompter qu’un succès très relatif.  Pari gagné pour Bob et Bobette qui ont fêté leurs 60 ans d’existence.